Josh Safdie et Eleonore Hendricks présentaient « The pleasure of being robbed » à Cannes 2008.
Josh Safdie et le cinéma, c’est une affaire de famille. Et vice-versa. Des premiers films avec la super-8 de papa et le petit frère Benny, à son premier long métrage présenté cette année à la Quinzaine des réalisateurs, sa vie s’est toujours confondue avec le cinéma : “C’est comme une psychanalyse pour moi. The Pleasure of Being Robbed est un film sur Eleonore (Hendricks, actrice et coscénariste, ndlr), dont je suis fou amoureux. Elle incarne une certaine idée de New York, en train de disparaître : la vie au jour le jour, la ville comme un immense terrain de jeu, la légèreté en même temps que la mélancolie.” Un film qui évoque pêle-mêle Jarmusch, Woody Allen, Cassavetes ou Wes Anderson, une “sad comedy” qui tire sa sève du jazz (“j’aime surtout les temps morts, entre deux solos.”) et de la musique lo-fi.
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