Savary fils revisite l’histoire du cirque sans grande
inspiration.
C’est dans un décor de cirque du début du XXe siècle
rappelant l’univers de son père, Jérôme, que
Robinson Savary a choisi de planter le chapiteau
de son premier long métrage. Au-delà de son travail
de reconstitution de ce monde du spectacle à
l’ancienne, on se demande bien où ce film trop propre
veut en venir. Car s’il s’agit ici de conjuguer dans
un exercice d’équilibriste la grâce miraculeuse d’un
numéro et ses périlleux revers, l’illusion et la réalité,
nous manque une donnée capitale à ce type de
représentation : un fil narratif cohérent et incarné
sur lequel la magie et l’ambivalence recherchées
viendraient se poser, fascinantes et inquiétantes
comme un oiseau de mauvaise augure.
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