En cette semaine du 15 au 21 avril, l’espion Jean Dujardin et le détective Tommy Lee Jones s’approprient les écrans de cinéma : OSS 117, Rio ne répond plus et Dans la brume électrique démarrent en force.
Rio ne répond plus, mais le public, oui. Aidé par la performance du premier volet (2,3 millions d’entrées) les nouvelles aventures d’OSS 117 cartonnent en salle et enregistrent 1 090 269 entrées. La moyenne de spectateurs par copie est tout aussi impressionnante, soit 1854.
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Ce succès ne réussit pas à Fast & Furious 4 qui se trouve relégué à la seconde place et perd 59% de sa fréquentation avec 416 868 billets vendus, juste devant Safari (366 252). En quatrième position, le duo Bertrand Tavernier-Tommy Lee Jones fonctionne bien et Dans la brume électrique démarre en attirant 315 794 personnes dans les salles obscures. Plutôt de bon augure pour la suite de sa carrière.
Puis, un peu plus bas dans le classement, la recette Miyazaki fait toujours effet : en deuxième semaine, Ponyo sur la falaise peut revendiquer quelque 195 905 entrées, soit un total de presque 450 000 spectateurs. Quant à l’effet Eastwood, il n’a jamais été aussi efficace puisque Gran Torino passe la barre des 3,2 millions et devient par la même occasion le plus grand succès du cinéaste en France (devant Million Dollar Baby et ses 3 160 585 spectateurs).
Dans une moindre mesure, Tokyo Sonata poursuit sa route et dépasse les 70 000 entrées en quatrième semaine d’exploitation… Kiyoshi Kurosawa peut raisonnablement espérer atteindre les 100 000. Encore une échelle plus bas, L’Idiot, premier film de Pierre Léon à connaître une vraie sortie en salle (avec Jeanne Balibar et Sylvie Testud), récolte une bonne fréquentation en première semaine : 2 524 spectateurs parisiens répartis sur seulement trois salles.
En revanche, le bide de la semaine revient à Adoration d’Atom Egoyan : bien que présenté à Cannes l’an dernier, ce drame réunit moins de 300 spectateurs par écran et ne fait pas mieux que 7 350 entrées, appuyant le désamour désormais installé entre le cinéma d’Egoyan et le public français.
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