Cette semaine, le genre du thriller semble fédérer le public. D’un côté, le “monstre” mystique de l’homme invisible revient hanter les salles avec Invisible Man. De l’autre, le thriller vert Dark Waters sensibilise et permet d’éveiller les consciences écolos.
Démarrage très solide pour Invisible Man avec 55 066 entrées (dont 12 780 entrées en AVP) sur 355 copies le jour de sa sortie en France. Leigh Whannell, co-scénariste de la trilogie Saw, effectuait en 2015, 32 401 entrées pour la réalisation du chapitre 3 du film d’horreur Insidious.
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Dark Waters se hisse à la deuxième place du box-office de la semaine en vendant 21 385 tickets (dont 4 349 en AVP) sur 247 copies pour son premier jour d’exploitation France. Son thriller écolo semble avoir conquis le public autant que son précédent film Carol, qui, en 2016, réalisait 21 679 entrées lors de sa sortie.
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Cyrille, Agriculteur, 30 Ans, 20 Vaches, du Lait, du Beurre, des Dettes a réalisé 2 385 entrées (dont 1 084 en AVP) sur 55 copies le jour de sa sortie en France. Un petit score pour le réalisateur Rodolphe Marconi qui n’a pas encore su convaincre autant que Petit Paysan (plus de 20 000 entrées le premier jour) ou Au Nom de la Terre (87 441 entrées à sa sortie).
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Le drame Lara Jenkins réalise 2 183 entrées (dont 356 entrées en AVP) sur 54 copies pour son premier jour d’exploitation en France. Malgré un résultat un peu en baisse par rapport à son premier film Oh Boy en 2013 (3 611 entrées), le réalisateur allemand Jan-Ole Gerster livre une œuvre surprenante et réjouissante.
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The Boy : la malédiction de Brahms, de William Brent Bell, a réalisé 19 596 entrées (dont 5 356 entrées en AVP) sur 202 écrans. Un score honnête, mais en deçà cependant du premier opus, The Boy (24 857 entrées le premier jour) et bien moindre qu’un autre des précédents films du réalisateur, The Devil Inside (51 833 tickets vendus).
Judy de Rupert Goold, portrait inégal de la star martyre Judy Garland, a réalisé 14 235 entrées (dont 2 321 entrées en AVP) sur 253 salles. Le réalisateur s’offre ainsi – peut-être également grâce à son actrice Renée Zellweger qui a remporté l’Oscar de la meilleure actrice pour le film – un bien meilleur score qu’avec son précédent et premier film True Story, qui avait vendu 86 tickets le premier jour.
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Mes jours de gloire d’Antoine de Bary, a réalisé 6 338 entrées dont 1 694 entrées en avant-première. Ce premier long-métrage réalise donc un premier score correct, bien qu’on aurait pu s’attendre à un chiffre plus important en raison de son acteur principal, l’ultra-bankable Vincent Lacoste.
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Enfin, Mine de rien de Mathias Mlekuz, feel-good movie social qui malgré des idées sympathiques succombe beaucoup de clichés du genre, a réalisé 14 598 entrées (dont 3976 entrées en AVP). Ce premier film d’un fils de mineur, qui fait penser à beaucoup d’égards au mouvement des Gilets jaunes, s’offre donc un bon score pour son premier jour d’exploitation.
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Continuations
Le plébiscité 1917 de Sam Mendes a passé les deux millions d’entrées à l’issue de sa sixième semaine d’exploitation, arrivant à un total pour l’instant de 2 098 299 tickets vendus. Birds of Prey, quant à lui, s’approche du million d’entrées (avec 907 926 tickets vendus au total) en troisième semaine d’exploitation et devrait très prochainement franchir le cap.
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