Un conte ouzbek embrouillé.
La tradition persane/afghane/ouzbek du bouzkachi, est sorte d’ancêtre du polo où les cavaliers utilisent une chèvre morte en guise de balle. Jacques Debs mixe documentaire et conte immémorial en évoquant les rêves d’Ali et Oulougbey. Pour obtenir la main de la belle Mohabat, ils vont s’affronter dans un tournoi de bouzkachi. Le sujet, intéressant, est gâché par l’absence de rigueur et de cohérence entre niveaux de récit (documentaire vague/fiction distanciée) et artifices de filmage (plongées et grand-angle à gogo). Dommage, car Boukhara, cité d’Ouzbékistan où a été tourné ce film, est une splendeur. Sur la mystique et l’art orientaux, plutôt (re)voir les films de Paradjanov.
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