Il est des airs qui ont imprégné la mémoire collective, des mélodies que le trader de Wall Street ou la gamine coréenne siffleront de la même manière alors que leur esprit s’anime de milles images chéries en forme de souvenirs cinéphiles. Qui ne connaît pas La Marche impériale de Star Wars, les thèmes d’Indiana Jones ou […]
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Il est des airs qui ont imprégné la mémoire collective, des mélodies que le trader de Wall Street ou la gamine coréenne siffleront de la même manière alors que leur esprit s’anime de milles images chéries en forme de souvenirs cinéphiles. Qui ne connaît pas La Marche impériale de Star Wars, les thèmes d’Indiana Jones ou d’Harry Potter, l’électro hypnotique de Drive, le râle d’harmonica d’Il était une fois dans l’Ouest ou les tambours martiaux de l’Isengard du Seigneur des anneaux ? Imaginés par des compositeurs au talent universellement reconnus (John Williams, Howard Shore, Ennio Morricone, Bernard Herrmann) ou des talents émergents, ces bandes originales nouent un dialogue fécond avec les images, les renforçant ou agissant comme leur contrepoint.
Mais malgré treize longs métrages au compteur, les films de l’univers cinématographique Marvel ne nous ont offert aucun thème musical digne d’entrer dans les annales. Au contraire, il semblerait que leurs bandes originales passe-partout soient à l’image de leur nivellement visuel : efficace, mais vite oubliées. La nouvelle vidéo de la chaîne Youtube Every Frame is a Painting tente d’avancer des pistes d’explication pour cette absence de singularité : une musique utilisée de manière extrêmement prévisible et toujours dans le même sens émotionnel que l’action, une absence de leitmotivs ou de thèmes lyriques réellement identifiables, un habillage sonore aux airs de musique d’ascenseur réduit à jouer les utilité et à meubler le fond du champ sonore.
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