Eloge plutôt convenu de la différence et des vilains petits canards.
Sean, ado gothique vivant dans une petite ville canadienne, est arrêté à cause de ses scénarios de tueries postés sur internet…
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Comme l’indique (involontairement ?) l’affiche, Blackbird est un peu la version naturaliste d’Edward aux mains d’argent. Une œuvre raisonnable et correctement interprétée, dont le principal défaut est son recours paresseux
au flash-back pour détailler des pans de l’histoire, pour étayer le présent par des faits passés.
Une pseudo-objectivité journalistique qui a le défaut d’éteindre tout paroxysme potentiel – d’ailleurs, même l’image est délavée, avec des dominantes verdâtres.
L’un dans l’autre, ça distille un certain charme désuet (celui du Canada anglophone, lointaine province des Etats-Unis). Le film marque vraiment des points grâce aux séquences carcérales (habitées par Alex Ozerov, jeune acteur à suivre – le seul qui vibre un peu dans cette geste exsangue).
Mais bon…
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