Ceux qui ont vu Sniper, le court métrage de Pol Crutchen sur le quotidien bosnique, ne peuvent pas l’avoir oublié. Un instantané violemment réaliste qui témoignait de la sensibilité politique de son auteur. Avec Black Dju, ce réalisateur luxembourgeois traite une autre grande affaire de notre époque : les flux migratoires. A travers la recherche […]
Ceux qui ont vu Sniper, le court métrage de Pol Crutchen sur le quotidien bosnique, ne peuvent pas l’avoir oublié. Un instantané violemment réaliste qui témoignait de la sensibilité politique de son auteur. Avec Black Dju, ce réalisateur luxembourgeois traite une autre grande affaire de notre époque : les flux migratoires. A travers la recherche de son père immigré travaillant au Luxembourg et porté disparu, un jeune Cap-Verdien découvre les avanies subies par les sans-papiers. S’il s’en sort, c’est parce qu’il tombe sur un flic humaniste et imbibé (Philippe Léotard). On a beau épousé la profession de foi généreuse de Crutchen, force est de reconnaître que son scénario est un peu court. Malheureusement, chaque sans-papier ne tombe pas sur un gentil flic pour s’occuper de lui : c’est peut-être cette histoire là qui nous aurait davantage intéressé.
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