Le type même du film qui bat en brèche l’idée naïve de film “indépendant”. Best men raconte l’histoire d’une bande de copains mal dans leur peau, ramassis de clichés psychologiques issus des pires (télé ?) films américains : le gay placardisé, le petit binoclard nerveux, le bandit fragile, etc., sans parler des fameux duettistes Trauma […]
Le type même du film qui bat en brèche l’idée naïve de film « indépendant ». Best men raconte l’histoire d’une bande de copains mal dans leur peau, ramassis de clichés psychologiques issus des pires (télé ?) films américains : le gay placardisé, le petit binoclard nerveux, le bandit fragile, etc., sans parler des fameux duettistes Trauma et Rédemption qui font tourner le manège. Ces braves petits gars, grâce à un casse raté très longuet et à un scénariste gâteux, parviendront enfin à assumer leur véritable personnalité, avant d’en mourir aussitôt. Et gna, gna, gna. Catastrophique, inutile, bête à pleurer. Mais si un film « indépendant » doit servir de passeport pour Hollywood, le pari est gagné : Tamra Davis sait détruire un autocar en quelques plans.
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