Le cinéma français se chamaille mais sera présent en force à Berlin. Cinq films issus de fonds français seront présents en compétition dont le très attendu Camille Claudel 1915 de Bruno Dumont avec Juliette Binoche, que l’on comparera forcément au Nuytten-Adjani (qui n’était pas très fameux), le non moins attendu La Religieuse de Guillaume Nicloux, […]
Le cinéma français se chamaille mais sera présent en force à Berlin. Cinq films issus de fonds français seront présents en compétition dont le très attendu Camille Claudel 1915 de Bruno Dumont avec Juliette Binoche, que l’on comparera forcément au Nuytten-Adjani (qui n’était pas très fameux), le non moins attendu La Religieuse de Guillaume Nicloux, avec une pléiade d’actrices (Isabelle Huppert, Louise Bourgoin, Pauline Etienne…) que l’on comparera fatalement au Rivette-Karina, et Elle s’en va, avec Catherine Deneuve, que l’on comparera évidemment avec le Tu t’en vas d’Alain Barrière, et qui marquera le retour d’Emmanuelle Bercot sur le director’s siège.
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Parmi les autres films notables de la compétition, Nobody’s daughter Haewon du faux dilettante et vrai stakhanoviste Hong Sang-soo, Closed curtain du cinéaste emprisonné Jafar Panahi dont on imagine qu’il nous parlera de la situation iranienne, ou encore Paradise : hope où Ulrich Seidl bouclera sa trilogie agace-nerfs et sa tournée des trois grands festivals internationaux. Il s’en va, pensait-on de Steven Soderberg, mais apparemment pas avant d’avoir enquillé encore une demi-douzaine de films, dont ce Side effects sur la spychopharmacologie (avec Chaning Tatum) qui inscrira un autre grand nom du ciné américain aux côtés de Gus Van Sant qui présentera de son côté Promised land, fiction de gauche sur les gaz de schistes. Rappelons en outre que Wong Kar wai, dont on se demandait un peu où il s’en était allé depuis six ans, sera Président du jury tandis que son nouveau film, The Grandmaster, ouvrira le Festival le 7 février prochain.
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