Le Festival de Cannes accueillera Jean-Paul Belmondo le mardi 17 mai pour une soirée en son honneur.
Gilles Jacob et Thierry Frémaux expriment leur ravissement quant à la venue de Bébel sur la Croisette :
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« Nous sommes heureux qu’il ait accepté d’assister à la soirée festive donnée pour saluer son talent et son itinéraire. L’étendue de son registre, le charisme de sa personnalité, la précision de son jeu, la gouaille de ses propos, l’aisance de son allure en ont fait avec Jean Gabin et Michel Simon, l’un des plus grands comédiens français de tous les temps. De nombreux films sont là pour en porter témoignage. »
Après des débuts au théâtre dans les années 1950, Belmondo passe au cinéma. En 1958, il joue dans Un drôle de dimanche de Marc Allégret : film que Jean-Luc Godard trouve fort mauvais. Mais le « jeune turc » voit de belles choses en Belmondo et lui demande de jouer dans son court-métrage Charlotte et son Jules en 1961. On connaît la suite de leur inestimable collaboration par cœur : A bout de souffle, Une femme est une femme et Pierrot le fou.
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Belmondo traverse ensuite la décennie 1960 avec des cinéastes comme Vittorio De Sica, Jean-Pierre Melville, Jean Becker, Henri Verneuil, Jacques Deray, René Clément, Louis malle ou François Truffaut. Jean-Paul Belmondo n’a pas toujours entretenu une relation très tendre avec le festival de Cannes, et les remises de prix en général. En 1960, Moderato cantabile de Peter Brook est accueilli avec des sifflets, ce qui ne manque pas de surprendre le comédien. Il reviendra seulement 14 ans plus tard sur la Croisette avec Stavisky d’Alain Resnais. C’est à partir de ce film que Belmondo s’orientera davantage vers les polars, films d’action et comédies populaires.
Durant la fin des années 1970 et la décennie 1980, il tourne notamment avec Georges Lautner, Claude Zidi, Gérard Oury. En 1989, Claude Lelouch lui offre un rôle dans Itinéraire d’un enfant gâté, pour lequel le comédien obtient un César. Il refuse d’aller le chercher.
Depuis son accident vasculaire en 2001, Belmondo s’est absenté des écrans. C’est seulement en 2009 qu’il revient dans Un homme et son chien de Francis Huster.
Jean-Paul Belmondo assistera le mardi 17 mai au festival de Cannes à la première du documentaire de Vincent Perrot et Jeff Domenech, « Belmondo, Itinéraire… ».
Arnaud Hallet
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