Un ado amoureux se crée un double bad boy. Pour le charme de l’excellent Michael Cera.
SuperBad, Juno, Une nuit à New York : il aura suffi de trois films (plus une série, Arrested Development) pour faire la renommée de Michael Cera.
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La renommée ainsi que le style, toujours le même : adolescent menu et complexé, intello rigolo au charme ténu mais ravageur.
Alors que ce personnage ultra-attachant court déjà le risque d’une fossilisation express, Miguel Arteta (auteur du charmant The Good Girl en 2002) fait un pas de côté et crée à Michael Cera un alter ego maléfique, français et moustachu : François Dillinger – à mi-chemin entre François Bégaudeau et Brad Pitt.
Fort de cette schize opportune (pile : le loser délicat ; face : le bad boy irrésistible), Miguel Arteta n’a plus qu’à laisser le charme agir, laissant suffisamment de place aux seconds rôles (les excellents Steve Buscemi, Justin Long, Zach Galifianakis) pour aérer sa belle petite mécanique comico-sentimentale.
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