Avec cette suite de Batman, Burton confirme la singularité de son univers qui est quelque chose comme la vérité profonde du cinéma américain : un cauchemar enfantin. Batman 2 relève, comme dans le premier épisode, d’une même volonté de mélanger les références hétérogènes : la bande dessinée, l’expressionnisme allemand, la série B d’épouvante, l’imagerie sado-maso. […]
Avec cette suite de Batman, Burton confirme la singularité de son univers qui est quelque chose comme la vérité profonde du cinéma américain : un cauchemar enfantin. Batman 2 relève, comme dans le premier épisode, d’une même volonté de mélanger les références hétérogènes : la bande dessinée, l’expressionnisme allemand, la série B d’épouvante, l’imagerie sado-maso.
On peut aussi lire dans ce cocktail une métaphore politique discrète sur la guerre du Golfe. Tout en renouvelant des formes sclérosées, les idées d’un Burton, déjà légèrement surévaluées, seront appelées très vite à être récupérées puis dévitalisées par l’industrie.
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