Les salles de cinéma ne désemplissent pas. Après une excellente année 2016, 2017 aura confirmé l’attrait des Français pour les salles obscures. Avec 209,2 millions d’entrées, 2017 s’inscrit comme la troisième meilleure année en termes de fréquentation des salles depuis cinquante ans – un peu moins qu’en 2016 avec 213 millions, cependant. Les exploitants français enregistrent donc une quatrième année consécutive au-dessus des 200 millions d’entrées et la France reste le pays d’Europe où l’on va le plus au cinéma. Une bonne santé qui se vérifie depuis le début des années 2010.
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Les films français continuent d’attirer encore plus de spectateurs, enregistrant des parts de marché de 37,4% avec 78 millions d’entrées, tandis que le cinéma américain, en net recul, représente 48,8 % de parts de marché avec 102,04 millions d’entrées.
Des bons chiffres qui profitent surtout aux grosses productions
Cette vigueur de la fréquentation des salles profite peu au cinéma d’auteur qui peine à trouver son public. A l’exception de 120 battements par minute de Robin Campillo (812 000 entrées), de Petit Paysan d’Hubert Charuel (514 00 entrées) et Barbara de Mathieu Amalric (360 000 entrées), nombreux sont les films d’auteurs (Good Time des frères Safdie, The Square de Ruben Östlund, pourtant Palme d’or, ou encore The Lost City of Z de James Gray, parmi les plus reconnus) qui doivent se satisfaire d’un public de plus en plus restreint.
Le public a ainsi tendance à privilégier les grosses productions françaises (Raid Dingue, Alibi.com, Valérian et la Cité des mille planètes, qui dépassent tous trois les 3,5 millions de spectateurs) ou américaines.
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