Le film de Cameron a ses fans et ses ennemis, sans oublier les esprits taquins. On check sur le net.
Le Vatican n’aime pas Avatar, à ce qu’il paraît. “La nature n’y est plus une création à défendre mais une divinité à adorer”, jugerait-on au Saint-Siège…
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Le paganisme supposé du film de James Cameron – au budget réel toujours inconnu (Vanity Fair fait la synthèse des différentes théories à ce propos) – ne l’empêche pourtant pas de caracoler en tête des box-offices, titillant le record précédemment établi par Titanic, et laissant derrière lui – le contraire serait étonnant – une traînée de poudre sur l’internet.
Outre le site officiel (avatar-lefilm.com pour la VF), les fansites sont légion : avatarplanet.net, naviblue.com, avatar dna.com, pandorapedia.com… Mais avec leurs fonds d’écran moches, leurs trailers à la pelle et leur wiki pour tout savoir sur les Na’vis, tous sont plutôt ennuyeux, révérencieux, décoratifs.
Si, comme certains spectateurs, vous sombrez en dépression dite “post-Pandora”, on trouve des milliers de témoignages sur le forum américain du film, vous pourrez toujours adhérer à l’un des 230 groupes Facebook dont le meilleur In the Na’vi, ou bien retoucher toutes vos photos pour ressembler à Neytiri avec le tutoriel Photoshop.
Encore mieux, ceux et celles qui mentionnent déjà sur leur CV qu’ils parlent couramment le klingon et le sindarin, pourront apprendre la langue na’vi, réellement inventée par un professeur en linguistique, Paul Frommer interviewé par Vanity Fair, et sur learnnavi.org.
Les déçus seront sans doute ravis de lire les similitudes entre Pocahontas et Avatar, les sarcastiques ou les simples plaisantins seront quant à eux les mieux servis.
On trouve toutes sortes de parodies sur le net : de la moins drôle : Thelma and Louise meets Avatar, sur YouTube :
à la plus drôle : Hitler apprend que le trailer d’Avatar est raté, le procédé est connu mais fait toujours rire :
en passant par du moyen rigolo (le making-of du bootleg : tinyurl/yc4s4m3) .
La palme revient néanmoins aux toujours très réactifs et acides scénaristes de South Park qui imaginent la confusion entre les Na’vis et les Schtroumpfs dans la tête de Cartman (tinyurl.com/ya2o 7n3)
, ainsi qu’au désormais fameux niccageaseveryone.blogspot.com.
Le dernier mot revient à James Cameron qui dans une fausse pub Pétrole hahn des Nuls circa 1990, dénonçait les “directors who don’t do shit on their shoot” (“Contre les metteurs en scène qui ne branlent rien sur les tournages”) :
Existe aussi avec Sam Raimi :
Luc Besson :
ou Michel Blanc :
{"type":"Banniere-Basse"}