La fantaisie mordante de l’auteur de Kaamelot diluée dans un film d’animation très sage.
Alexandre Astier aux commandes d’un Astérix ? Cela pourrait ressembler à un virage papa-gâteau peu reluisant, et pourtant un tel mariage est on ne peut plus logique.
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D’abord parce que le comédien, derrière sa surcouche de cynisme, a toujours eu pour soubassement une gaudriole à la bonne franquette, un goût des grincheux et des copains, bref, une fibre goscinnienne à peine voilée. Ensuite, parce qu’il n’a jamais non plus été un comique pur jus. C’est l’après-Kaamelott (voire les dernières saisons) qui a révélé son ambition de storyteller polyvalent, scénariste et musicien, comique et tragique.
Hélas, plus royaliste que le roi, Astier a considérablement mis en sourdine son esprit mordant dans ce film qu’on ira directement ranger sous le sapin. Le contrat ciné-famille est rempli ; pour le reste, on aurait pu espérer qu’il se mesure pour de bon à un certain Chabat, qui voilà douze ans avait remporté le pari haut la main. Ironie : c’est ce dernier qui offre au film ses passages les plus drôles.
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