Armin

Ibro et son fils Armin quittent leur petit village bosniaque pour se rendre à Zagreb. Là, Armin doit passer un casting afin de jouer dans un film allemand sur la guerre de Bosnie. Mais les deux campagnards ont un peu de mal à s’habituer aux mœurs et coutumes de la ville. Surtout, il apparaît très vite qu’Armin est trop vieux pour le rôle. Mais son père, à force d’insister avec une belle maladresse, finit par obtenir que le réalisateur accepte d’écouter son fils jouer de l’accordéon. Armin raconte une belle histoire, souvent émouvante. Mais ce n’est aussi qu’une histoire, aurait-on envie de dire pour décrire la mise en scène de Svilicic. Enfin, la morale de fin (la belle dignité des gens de peu) paraît peu vraisemblable, un tantinet forcée, et semble dépendre davantage du vouloir-dire du réalisateur que de la logique interne des personnages. Trop de scénario, pas assez de vie.    

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