Que dire de ce deuxième épisode du Roman d’un acteur qu’on n’aurait pas déjà dit du premier ? Que la mise en scène de Bernard Dartigues nous semble toujours approximative (les raccords, vraiment pas terribles) et le jeu de Caubère, toujours aussi génial. Qu’il est bon que ces films celui-ci, le précédent et les […]
Que dire de ce deuxième épisode du Roman d’un acteur qu’on n’aurait pas déjà dit du premier ? Que la mise en scène de Bernard Dartigues nous semble toujours approximative (les raccords, vraiment pas terribles) et le jeu de Caubère, toujours aussi génial. Qu’il est bon que ces films celui-ci, le précédent et les neuf suivants existent pour que ce spectacle phare subsiste autrement que dans nos mémoires peu fiables de spectateurs. Que les rires du public de l’Athénée sont toujours aussi gênants et pourtant inévitables tant c’est drôle. Que ceux (les bienheureux !) qui n’ont pas vu et revu Caubère sur scène ont droit à une session de rattrapage inespérée. Que l’Ariane Mnouchkine de Caubère n’est pas tout à fait la vraie mais tout à fait la sienne et que c’est ça qui compte. Que Bruno Gaillardini est le personnage le plus touchant et le plus hilarant du théâtre contemporain et qu’on lui souhaite bonne chance à la Comédie-Française. Que cette vie d’un acteur d’exception est aussi un témoignage unique sur les grandeurs et les folies du théâtre français de l’après-68. Qu’il suffit d’entrer dans la salle pour découvrir un monde merveilleux. Que Philippe Caubère a eu beaucoup de chance de rencontrer Ariane. Et nous de l’avoir rencontré, lui.
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