Elle cartonne avec The Fits, un premier film coup de poing très chorégraphique sur l’adolescence.
Anna Rose Holmer a grandi à New York, étudié le cinéma à NYU, puis été assistante de prod sur des films de ballet. De cette initiation à la chorégraphie provient sans doute le style unique de son film, avare en dialogues, sur une ado de 11 ans, boxeuse, qui veut intégrer un groupe de danseuses.
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“J’étais très intéressée par le langage du corps, explique-t-elle, et je voulais trouver une narration qui passe par les gestes. Bresson disait qu’on ne contrôle pas les poils des bras qui se dressent quand on a peur, qu’on ne peut pas jouer ça. Le corps dit des vérités sur les individus.”
“A la première, mes actrices ont chanté et pleuré”
Outre Bresson, Anna Rose cite des référents aussi divers qu’Akira Kurosawa, Frederick Wiseman ou Shirley Clarke. Parmi ses pairs contemporains, elle apprécie Steve McQueen, Andrea Arnold ou Kelly Reichardt, des cinéastes qui explorent le corps et questionnent les normes hétéro bourgeoises.
The Fits arrive en France après avoir fait le tour du monde mais le succès ne monte pas à la tête bien faite d’Anna Rose : “Ce qui me fait le plus plaisir, c’est que des adolescentes aiment le film. A la première, mes actrices ont chanté et pleuré à la fin du film, c’était émouvant.”
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