On a découvert Manoel de Oliveira sur le tard et avec la dernière partie de son œuvre, une période disons brechtienne où son approche est très distanciée, utilisant des intermédiaires tels que la représentaion théâtrale, la mise en abyme, ou la confusion entre fiction et réalité. Mais la carrière du doyen lusitanien a débuté au […]
On a découvert Manoel de Oliveira sur le tard et avec la dernière partie de son œuvre, une période disons brechtienne où son approche est très distanciée, utilisant des intermédiaires tels que la représentaion théâtrale, la mise en abyme, ou la confusion entre fiction et réalité. Mais la carrière du doyen lusitanien a débuté au temps du muet et connu divers revirements esthétiques. Ainsi, lorsqu’on découvre Aniki Bobo (1942), on s’aperçoit qu’Oliveira fut un précurseur du néoréalisme et de la Nouvelle Vague. Aniki Bobo développe plusieurs aspects qui feront l’identité du cinéma de l’après-guerre : absence de héros emblématiques, refus de la romantisation et des artifices de studio, attention aux gens simples, prégnance des décors réels en un mot, le regard documentaire qui investit la fiction pour lui donner de nouvelles lettres de noblesse.
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