Anaconda est un petit film de monstre qui ne présente pas l’ombre d’une idée nouvelle par rapport à ses modèles (L’Etrange créature du lac noir, Les Dents de la mer, Alien). Perdue en Amazonie, une équipe de télévision est la proie d’un gigantesque anaconda, mais aussi d’un chasseur de serpents tout aussi rusé et dangereux […]
Anaconda est un petit film de monstre qui ne présente pas l’ombre d’une idée nouvelle par rapport à ses modèles (L’Etrange créature du lac noir, Les Dents de la mer, Alien). Perdue en Amazonie, une équipe de télévision est la proie d’un gigantesque anaconda, mais aussi d’un chasseur de serpents tout aussi rusé et dangereux que le reptile. Le seul intérêt d’Anaconda réside dans l’échec paradoxal de ses effets spéciaux. En effet, le film nous invite à une étude comparée entre un anaconda mécanique et un anaconda numérique qui cohabitent mal à l’intérieur du récit. Depuis Jurassic Park, Hollywood nous propose toute une ménagerie d’animaux virtuels (le zoo de Jumanji, les crocodiles de L’Effaceur) qui nous fait regretter les créatures animées dans les années 80 par Bottin ou Rambaldi. Après avoir suggéré les monstres (chez Tourneur), puis les avoir filmés sous toutes les coutures (l’emblématique The Thing de Carpenter), c’est maintenant le procédé technique qu’on exhibe, au détriment du réalisme et de l’efficacité.
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