Une farce surréaliste sur la condition d’acteur.
Dans la peau de John Malkovich, le retour. Plus épuré, plus modeste (moins kaufmanien en somme) que le premier long métrage de Spike Jonze, Ames en stock est un joli petit delirium longeant l’absurde des premiers Woody Allen.
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Woody, dont est inspiré le rôle d’acteur aussi new-yorkais que névrosé de ce premier film : Paul Giamatti (Man on the Moon), dans la peau de Paul Giamatti. Répétant Oncle Vania depuis quelques semaines, ce dernier en vient à s’emplir de toute la tristesse de son personnage et, pour s’en délester, décide de subir une ablation de l’âme, ici simple glande campée dans l’encéphale.
Vaguement sociologique, Ames en stock vaut moins pour son point de vue sur la société (Prozac, je te vois) que pour son regard sur un acteur et sa métamorphose de comédien de théâtre en corps hospitalier où s’attardent les âmes des autres, le corps d’acteur de cinéma.
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