Histoire de possession pas claire au XIXe siècle. Horreur chicos et routinière.
Le cas de la sorcière Bell, une prétendue histoire vraie qui se serait passée au XIXe siècle dans le Tennessee. En gros, on nous refait le coup de L’Exorciste, mais en dentelles. En fait, il n’y a pas de sorcière Bell, mais une jeune fille possédée. Après, comprendre si elle a été possédée par le Malin ou bien par un “membre” de sa famille, ça n’est pas si simple. Si la deuxième solution prévaut, à quoi riment donc toutes les manifestations surnaturelles qui agitent la jolie héroïne en tous sens et mettent le souk dans sa maison ? Bref, on nage dans le folklore habituel, sans un iota d’invention. Aujourd’hui, il faut aller chercher la créativité dans le fantastique japonais (Kurosawa) ou même espagnol (l’effrayant Abandonnée de Nacho Cerdà). Le plus énervant est sans doute cette manière de vouloir anoblir le genre avec une patine archaïque et distinguée : décors de musée, filmage pictural. Rien à voir avec la stylisation outrée des Bava, de la Hammer ou des premiers Corman.
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