On avait bien aimé le premier long métrage de Didier Goldschmidt, Terre étrangère, adapté de Peter Handke. On y découvrait un vrai regard de cinéaste, un réel talent narratif. On est d’autant plus désappointé par Alissa, film à gros budget, très ambitieux mais raté. Le premier problème d’Alissa est son scénario un rien tarabiscoté : […]
On avait bien aimé le premier long métrage de Didier Goldschmidt, Terre étrangère, adapté de Peter Handke. On y découvrait un vrai regard de cinéaste, un réel talent narratif. On est d’autant plus désappointé par Alissa, film à gros budget, très ambitieux mais raté. Le premier problème d’Alissa est son scénario un rien tarabiscoté : ténébreuse affaire familiale et de littérature entre l’Est et l’Ouest, complexe machination ourdie par une jeune Lituanienne mystérieuse et opaque (Laurence Côte, que l’on a vue plus convaincante) aux dépens d’un Français un peu fade (Yvan Attal)… La complexité de la trame est alourdie par une musique omniprésente et très pompeuse qui souligne sans nuances les temps forts de l’action. Goldschmidt ne parvient jamais vraiment à trouver un rythme ni un point de vue de mise en scène. Il se contente souvent de multiplier les effets (ainsi d’un catastrophique fondu au blanc à la fin du film) en alourdissant encore une histoire qui l’est déjà suffisamment. Dommage, car on sent chez Goldschmidt une réelle ambition de cinéaste. On attendra donc son troisième film avec curiosité.
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