Découvrez sans plus attendre toutes nos critiques des sorties cinéma de la semaine.
Entre le comeback de l’immortel Clint Eastwood, la redécouverte de deux films oubliés de Mikio Naruse, celle du chef-d’œuvre féministe de Dennis Hopper Out of the blue et l’arrivée pétaradante sur grand écran de Céline devenue Aline grâce à Valérie Lemercier, les sorties cinéma de la semaine nous donnent envie de voyager et d’aller à la rencontre des grandes figures du cinéma et du spectacle.
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Aline de Valérie Lemercier
“À l’artificialité subie (et souvent un peu gênante) du genre, Valérie Lemercier oppose une artificialité extravagante, un peu baroque. Aline, c’est Céline telle que Valérie la rêve, c’est Valérie telle que Céline la révèle, et encore autre chose, un être inventé, une pure fantaisie de cinéma.”
Découvrez ici la critique complète de Jean-Marc Lalanne.
Cry Macho de Clint Eastwood
“L’œuvre est très mineure en tant que fiction, mais profondément émouvante en tant que documentaire sur son cinéaste-acteur de 90 ans qui se ressaisit de ce scénario vieux de plus de 40 ans, pousse sa silhouette hiéroglyphique au milieu de situations aberrantes, se filme comme un mâle alpha, mais glisse dans les plis du récit une allure d’ombre, un fantôme, un cadavre.”
Découvrez ici la critique complète de Murielle Joudet.
Tre Piani de Nanni Moretti
“Tre Piani ne raconte qu’un mouvement qu’il étudie et décortique tel un chirurgien muni de son bistouri. Celui des transmissions (morales, biologiques) d’une génération à une autre et la façon dont la progéniture reproduit les schémas de ses ancêtres ou les court-circuite.”
Découvrez ici la critique complète de Ludovic Béot.
A Good Man de Marie-Castille Mention-Schaar
“Inspiré de faits réels, A Good Man est un film de prévention, ce qui le rapproche plus de l’exposé pédagogique bien intentionné que du cinéma. On sent bien qu’en s’emparant de ce récit pas ordinaire (un homme enceint) situé dans un cadre de vie, lui, on ne peut plus ordinaire (le couple, la maison et bientôt la famille), Marie-Castille Mention-Schaar cherche à convaincre et voudrait sensibiliser son public à la la transidentité.”
Découvrez ici la critique complète de Marilou Duponchel.
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Une vie démente d’Ann Sirot et Raphaël Balboni
“Une vie démente enchante par son jeu d’équilibriste extrêmement bien senti et toujours juste. Le duo Ann Sirot et Raphaël Balboni superpose la description rigoureuse de l’implacable dégénérescence que provoque la maladie sur un esprit et un corps et une comédie pétillante, percée de ponctuations burlesques et d’un esthétisme qui rejette volontairement le naturalisme (les papiers peints et arrière-plans associés aux habits des personnages).”
Découvrez ici la critique complète de Ludovic Béot.
Clair-obscur de Rebecca Hall
“Sous le vernis de son extrême sophistication, par endroit séduisante (les notes délicieuses de la pianiste Emahoy Tsegué-Maryam Guèbrou qui reviennent comme une phrase entêtante), Clair-Obscur est le plus saisissant quand il adjoint à son histoire de race et de classe une histoire de désir saphique réprimé et entrevoit de nouer une réflexion sur les différents pôles des minorités.”
Découvrez ici la critique complète de Marilou Duponchel.
Out of the Blue de Dennis Hopper
“Perle noire de la courte filmographie (derrière la caméra) de Dennis Hopper, Out of the Blue est peut-être son plus beau film, sans doute le plus désespéré, mais donne à voir, par petites touches, le flot de beauté qui sommeille sous une fange épaisse.”
Découvrez ici la critique complète de Léo Moser.
La déesse des mouches à feu de Anaïs Barbeau-Lavalette
“Ce portrait aux multiples facettes capture avec justesse les profondeurs de la dépression, de la dépendance, de l’émerveillement et du désir de Catherine. La déesse des mouches à feu réussit également par son traitement à la fois poétique et cru à tisser un témoignage particulièrement cathartique sur cette révolte qu’est l’adolescence.”
Découvrez ici la critique complète de Ludovic Béot.
À l’approche de l’automne de Mikio Naruse
“Pris entre la tristesse de la situation (la solitude d’un enfant dont la mère va s’enfuir avec un amant), et la joie de cette amitié, le spectateur est sans cesse trimballé, sous l’apparente nonchalance faussement indifférente de la mise en scène de Naruse, de sentiments en sentiments, aussi vifs les uns que les autres.”
Découvrez ici la critique complète de Jean-Baptiste Morain.
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Derniers chrysanthèmes de Mikio Naruse
“Naruse, vulgaire ? Jamais ! Son art, tout en suggestion, en ellipses aussi, naît du contraste entre des scènes de la vie quotidienne anodines, réalistes (le ménage du matin des femmes), légères, parfois comiques, et l’intensité retenue de personnages secrètement tourmentés.”
Découvrez ici la critique complète de Jean-Baptiste Morain.
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