Une animation surréaliste au service du conte de Lewis Carroll.
Le premier long métrage du maître (assez oublié) de l’animation tchèque Jan Svankmajer, Alice, ressort en salle plus de vingt ans après son sacre au Festival d’Annecy, et un an et demi après l’Alice au pays des merveilles de Tim Burton.
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Entre ces deux adaptations, plus ou moins fidèles, de Lewis Carroll, la technique a été bouleversée (de la stop motion à la 3D, des bricolages organiques au dessin numérique), et quelque chose du conte originel s’est perdu en route : ces visions effrayantes, surréalistes, d’un monde absurde, auxquelles les animations lo-fi de Jan Svankmajer rendaient hommage. Peut-être Alice ne pouvait-elle finalement s’épanouir que dans le cinéma miniature.
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