Une parodie policière qui ne décolle pas beaucoup.
Dwayne Johnson s’oriente de plus en plus vers la comédie mais, bien que son physique imposant soit ici un argument du scénario, on se demande si le M. Propre américain est bien l’homme de la situation. Est-ce parce qu’il surjoue la candeur de son personnage ?
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En fait, le problème est sans doute ailleurs : pendant un bon tiers de cette parodie d’espionnage, on se demande à quel moment il faut rire. Les situations s’enchaînent sans effort de mise en scène. Quand l’ex-bully du lycée implore le pardon de son ancienne victime – ado obèse devenu un agent secret balaise (Johnson) – avant de l’humilier à nouveau, ça n’amuse que lui.
Un buddy movie où l’on tente de faire passer le premier degré pour de l’humour
Même problème avec les répliques, trop souvent tautologiques. Certes, la machine finit par acquérir une certaine dynamique, grâce à un mix d’action spectaculaire et de coups de théâtre, induits par la nullité des sbires de la CIA qui poursuivent Johnson (agent renégat) et Hart (son pote de lycée).
Mais ce buddy movie, où l’on tente souvent de faire passer le premier degré pour de l’humour, a l’inertie enfantine d’une série Z d’action des années 70-80. D’où un certain charme désuet, certes. Il n’en reste pas moins que Thurber maîtrise mal la vis comica.
Agents presque secrets de Rawson Marshall Thurber (E.-U., 2016, 1 h 47)
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