Déjà inculpé pour viol et agression sexuelle, l’ancien mogul d’Hollywood Harvey Weinstein est désormais également poursuivi pour « trafic sexuel ».
Déclenchée à l’automne 2017, avec le surgissement de plus d’une centaine d’ahurissants témoignages de femmes, l’affaire Weinstein se joue désormais au tribunal de New-York. Inculpé depuis le 30 mai dernier pour viol et agression sexuelle, l’ancien patron de Miramax se voit aujourd’hui également poursuivi pour « trafic sexuel ».
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Déposée l’an dernier par l’actrice britannique Kadian Noble, l’une des 70 femmes accusant Harvey Weinstein d’abus sexuels, la plainte stipule que l’homme d’affaire aurait agressé sexuellement la jeune femme dans une chambre d’hôtel à Cannes. Une plainte dans laquelle il est également indiqué que Weinstein était « capable de forcer ou contraindre Kadian à se livrer à des activités sexuelles dans sa chambre d’hôtel car il lui a promis un rôle dans un film et a usé de son influence sur elle« .
Mardi 14 août, le juge new-yorkais Robert Sweet a rejeté la demande de non-lieu émise par le défense de Weinstein concernant cette nouvelle accusation. Si le juge évoque une affaire qui « n’est pas dans un cas typique de trafic sexuel », il note cependant que « les accusations établissent de manière plausible » une violation de la loi fédérale pour la protection des victimes du trafic d’êtres humains.
Du côté de la défense d’Harvey Weinstein, une de ses avocates a déclaré que son client ferait appel à cette décision en invoquant des plaintes qui « n’ont pas de bases légales ou factuelles et qu’elles ne seront pas retenues. » Ils évoquent notamment des actes sexuels non « tarifés » et par conséquent une plainte invalide selon eux.
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