Si les adaptations se multiplient, la rémunération des auteurs demeure très inégale. Un classement dévoile que la BD rapporte bien plus que le roman.
Les adaptations ont toujours autant la cote au cinéma. Cette année, pas moins de cinquante œuvres françaises passeront du papier au grand écran…. A l’occasion d’une rencontre entre éditeurs et producteurs le week-end dernier à Monaco, Le Figaro a publié son palmarès des auteurs de BD, romans et documents les mieux payés pour une adaptation au cinéma (films sortis en salle en 2008 et 2009).
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De loin, la BD domine : 3 millions d’euros ont été versés à Albert Uderzo pour Astérix aux Jeux Olympiques… Une somme aussi bling-bling que l’est le film. Puis, en deuxième position du classement, Le Petit Nicolas a rapporté 1,5 million à Jean-Jacques Sempé, devant Moris et les 1 370 000 de Lucky Luke… Des films attendus respectivement pour le 20 septembre et le 21 octobre.
En revanche, les adaptations de romans, essais et documents rapportent bien moins à leurs auteurs. C’est Eric-Emmanuel Schmitt pour Oscar et la Dame rose qui touche le plus de droits, soit 650 000 euros… Parmi lesquels 200 000 pour l’écriture du scénario et 150 000 pour la réalisation. Le film, avec Michèle Laroque dans le rôle principal, sortira le 11 novembre prochain. Au classement, il est suivi de près par Maurice Dantec pour Babylon AD (600 000) et de Michel Houellebecq pour La Possibilité d’une île (479 204).
Etonnement, les poids lourds que sont Guillaume Musso (200 000 euros pour Et après), Marc Levy (152 000 pour Mes amis, mes amours) et Anna Gavalda (100 000 pour Je l’aimais) ne tirent pas tant leur épingle du jeu. Mais la sortie d’un film peut aussi augmenter considérablement les ventes du livre…
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