Un enfant mutique retrouve la parole et prend le pouvoir dans sa famille. Faible fable.
Déjà peu convaincant devant la caméra (voir ses prestations mollassonnes et pleurnichardes dans Harvey Milk et Mister Lonely), Diego Luna ne brille guère plus derrière l’objectif avec son premier film.
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La faute peut-être à un producteur trop amical (son grand pote Gael García Bernal, dont – échange de bons procédés – Luna a produit le dernier film), qui, à l’instar de la mère d’Abel face à son enfant-roi s’autoproclamant chef de famille, ne l’a semble-t-il pas contredit lors de son passage aux commandes du film et l’a laissé donner libre cours à une imagination plutôt pauvre, à la fantaisie forcée.
Manquent à cette fable mi-psychanalytique, mi-sociale ce qu’il faut de sens du récit et de subversion pour donner un peu de trouble au penchant incestueux de l’enfant et titiller un peu plus celui de la mère.
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