Farce culinaire qui singe grossièrement Almodovar.
Dans la descendance d’Almodóvar, il y a beaucoup d’appelés mais peu (pas ?) d’élus. En décrivant les aventures débridées d’un cuisinier homo chargé d’élever ses enfants, qu’il n’a jamais connus, après le décès de leur mère, Velilla s’inscrit clairement dans le courant débridé et décomplexé que la figure de la Movida a contribué à instaurer à travers ses films. D’ailleurs, le maître queux (hum) est incarné par Javier Cámara, remarqué chez Almodóvar. Mais on a eu la mauvaise idée de lui laisser les coudées franches. Cámara remue tellement d’air que le reste du casting en pâtit. Cela ne dépasse jamais le niveau d’une vieille farce boulevardière, d’une lourdeur à la limite du supportable (je n’ai pas tout vu). De quoi regretter les grands moments de la comédie italienne (et en l’occurrence le sketch des cuisiniers homos des Nouveaux Monstres), où la folie côtoyait constamment la noirceur.
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