Le syndicat réunissant les acteurs aux Etats-Unis (SAG-AFTRA), a décidé in extremis de reporter jusqu’au 12 juillet l’ultimatum qui devait arriver initialement à échéance le vendredi 30 juin.
La grève n’aura pas lieu à Hollywood pour le moment. Le contrat collectif des 160 000 acteur·ices appartenant à la Guilde des acteurs de l’écran (SAG-AFTRA) devait expirer en cette fin de mois.
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Faute d’avoir trouvé un accord avec des sociétés comme Netflix et Disney, le syndicat a annoncé, dans un communiqué, proroger le contrat jusqu’au 12 juillet pour poursuivre ses négociations avec les producteur·ices réuni·es sous la bannière de l’Alliance of Motion Picture and Television Producers (AMPTP). La SAG-AFTRA a également affirmé que ce délai s’accompagnera d’un embargo médiatique jusqu’à la fin du délai.
“Moderniser les contrats”
La semaine dernière, plusieurs acteur·ices célèbres, parmi lesquels Meryl Streep et Rami Malek, ont signé une lettre stipulant la nécessité de faire grève, à moins que leur syndicat ne parvienne à un accord avant le 30 juin. Le document relatait l’état critique d’Hollywood, qui s’engage désormais dans “point d’inflexion sans précédent”.
Soucieuse face à l’impact potentiel de l’intelligence artificielle, l’actrice Kim Donovan a fait entendre au micro de l’AFP la nécessité de moderniser les contrats : “Nous avons besoin de moderniser nos contrats face aux nouvelles technologies.” Si les deux parties ne parviennent pas à trouver un terrain d’entente au 12 juillet, les acteur·ices emboîteraient le pas de la grève comme leurs collègues scénaristes, avec qui ils partagent les mêmes revendications.
Ce double mouvement social serait inédit à Hollywood depuis 1960 et provoquerait une convergence des luttes préjudiciable pour l’ensemble de la production audiovisuelle américaine. Rappelons que l’ancienne grève des scénaristes, qui avait sévit en 2007, avait coûté à l’économie hollywoodienne une somme estimée à 2.1 milliards de dollars.
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