A couteaux tirés

Un industriel richissime (Anthony Hopkins) marié à un top-model accompagne sa femme lors d’un reportage dans le Grand Nord. Partis en exploration, le milliardaire et un photographe de mode (Alec Baldwin) sont victimes d’un accident d’avion. Isolés en pleine forêt, ils vont devoir s’adapter à une région hostile, traqués par un ours mangeur d’hommes et en proie au froid glacial. Cette aventure inattendue permettra au milliardaire d’appliquer pour la première fois un immense savoir théorique. La lutte pour la survie rapprochera les deux hommes, pourtant rongés par une jalousie et une méfiance réciproques. Le film de Lee Tamahori propose au spectateur d’admirer des paysages naturels grandioses et de s’amuser au duel Anthony Hopkins/Alec Baldwin. Il est curieux de retrouver Hopkins dans un rôle extrêmement physique (lors d’une scène très impressionnante, il tue un ours géant à coups de lance !). Le film se transforme peu à peu en fable écolo sur la recherche de soi et le retour à la nature. On peut trouver A couteaux tirés divertissant, à condition de faire abstraction d’une morale très réactionnaire, qui démontre la suprématie de la classe dominante. Normal, le scénario est signé David Mamet.

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