Reprise d’un thriller seventies qui rejoue sur un mode quasi fantastique le scandale du Watergate.
Un sénateur est assassiné. Les conclusions de l’enquête désignent un déséquilibré, mort après son acte, comme seul responsable. Mais trois ans plus tard, les témoins du drame meurent un à un dans des circonstances mystérieuses.
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Les investigations d’un petit journaliste pugnace l’amènent à découvrir l’existence d’une société secrète qui recrute et conditionne des tueurs. C’est l’un des titres majeurs du thriller paranoïaque américain des années 70. Alan J. Pakula, alors au sommet de sa carrière, a réalisé A cause d’un assassinat entre Klute et Les Hommes du Président.
Ces trois films remarquables sont autant de variations autour du thème du complot, criminel, politique, imaginaire ou réel. Tandis que Les Hommes du Président relate sur le mode journalistique le scandale du Watergate, A cause d’un assassinat choisit l’option feuilletonesque, presque fantastique. Pakula réussit un film dissonant à l’extrême stylisation de la mise en scène et de la photographie, objet abstrait et désenchanté qui dialogue avec Conversation secrète de Coppola, sorti la même année.
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