Polar viril et convenu.
Les polars français actuels manquent de cette liberté qui fait décoller leurs homologues américains.
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Par exemple, qu’est-ce qui sépare le film de Fred Cavayé de L’Enjeu de Barbet Schroeder, aux scénarios proches ?
C’est une question de virilité, ou plutôt comment jouer avec. Le cinéma US, malgré ses airs triomphants, est beaucoup plus débarrassé que le français de l’obsession de la virilité, vécue sur le mode nostalgique en plus (Roschdy Zem s’appelle ici Sartet, comme Delon dans Le Clan des Siciliens).
Le réalisme sage de l’un s’oppose à l’excentricité de l’autre (voyez la composition du méchant par Michael Keaton chez Schroeder).
C’est dommage, et on espère que l’âge d’homme un peu dingo du polar français arrivera un jour.
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