2000 MANIACSLes débuts fauchés et naïfs du cinéma gore. Une curiosité.Un groupe de touristes est victime des jeux cruels et sadiques d’une communauté villageoise complètement dingue. Précurseur des “nudies”, ancêtres innocents des films pornos, H. G. Lewis est également considéré comme le père du gore (avec Blood Feast, vraisemblablement). Evidemment, ce remake comico-trash de Brigadoon […]
2000 MANIACS
Les débuts fauchés et naïfs du cinéma gore. Une curiosité.
Un groupe de touristes est victime des jeux cruels et sadiques d’une communauté villageoise complètement dingue. Précurseur des « nudies », ancêtres innocents des films pornos, H. G. Lewis est également considéré comme le père du gore (avec Blood Feast, vraisemblablement). Evidemment, ce remake comico-trash de Brigadoon de Minnelli, transposé dans le Sud des Etats-Unis, où des paysans ressuscités font leur fête aux descendants des Nordistes, risque de dérouter les amateurs de cinéma horrifique bon teint. Ici le sang ressemble vraiment
à de la peinture rouge et le réalisateur est vraisemblablement aussi naïf que ses interprètes, constamment hilares. Une œuvre réalisée par un homme seul (metteur en scène, scénariste, cadreur, producteur, compositeur) avec des acteurs hystériques s’en donnant à cœur joie, au point de devenir inquiétants à la fin (un film réalisé par un fou avec des fous ?). A partir du moment où le shérif de l’endroit coupe le doigt d’une touriste, les festivités ne vont plus discontinuer, avec des numéros plus croquignolets les uns que les autres. Pour donner une meilleure idée du spectacle, imaginez un Jeux sans frontières dont les organisateurs traiteraient les participants à la manière des tortionnaires de l’Inquisition ou du sinistre Josef Mengele. Citons quelques « épreuves » : concurrents enfermés dans des tonneaux bourrés de clous, écartèlement, méchoui de bras humains. On n’y croit guère mais on rit de bon cœur.
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