Deux décennies après « Batman & Robin » l’un des pires films de super-héros de l’histoire du cinéma, son réalisateur Joel Schumacher s’est exprimé sur ce ratage total tout en présentant ses plus plates excuses aux spectateurs.
En 1997, sortait Batman & Robin de Joel Schumacher avec George Clooney en homme chauve-souris, Arnold Schwarzenegger dans le rôle de Mr. Freeze, le super-vilain, et Uma Thurman en Poison Ivy. Un naufrage à tous les niveaux.
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« Freeze ! T’es givré »
Deux ans après Batman Forever (1995), véritable succès au box-office, tout le monde attendait de Joel Schumacher un deuxième épisode avec impatience. Mais dès sa sortie, le film s’est très vite révélé être l’un des pires films de super-héros jamais réalisés, un nanar complet. Pourtant les cascades grotesques, les décors en carton, les dialogues consternant (« Freeze ! T’es givré« ) et les acteurs en roue libre dans leur costume moulant, ont permis avec les années à Batman & Robin de trouver un statut de film culte aux yeux du public.
https://www.youtube.com/watch?v=BckRduXJh5Q
« C’était comme si j’avais assassiné un bébé. »
20 ans plus tard, lors d’une interview accordé au magazine Vice, parfaitement lucide, le réalisateur Joel Schumacher revient sur cet échec en assumant toutes les responsabilité et présente ses plus plates excuses aux spectateurs.
« Ecoutez, je m’excuse. Je veux m’excuser auprès de tous les fans que j’ai déçu, car je pense que je leur dois bien ça. Vous savez, je ne voulais jamais faire de suite (…), mais tout le monde chez Warner voulait que je rempile, et j’ai accepté peut-être par ego. (…) Après ‘Batman & Robin’, j’étais une merde (aux yeux des critiques et du public). C’était comme si j’avais assassiné un bébé. »
Puis le réalisateur réagit sur l’ensemble de la saga et sur les évolutions thématiques et esthétiques qu’a apporté Christopher Nolan dès 2005 avec sa trilogie du chevalier noir.
« Ce qui est intéressant avec la version de Tim et la mienne, c’est que vous pouvez voir l’innocence qu’on avait à l’époque mais aussi l’innocence du public qui ne demandait qu’à voir un Batman divertissant et familial », puis conclue « Quand vous regardez les Batman de la trilogie de Christopher Nolan, ‘The Dark Knight Rises’ en particulier, celui-ci jongle avec des thématiques socio-économiques qui démontrent que les envies du public ont changé. Ils veulent quelque chose de plus sombre et plus réaliste »
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