Farcette insignifiante sur les relations parents-ados.
Le tandem de réalisateurs de La Beuze et des 11 Commandements abandonne Michaël Youn et ses frasques mal élevées pour rentrer dans le rang avec une adaptation gentillette de textes de Vincent Ravalec sur les rapports difficiles d’un père et de sa fille ado. Air connu. Scénario pour le moins raplapla, dopé par une tonne de subplots et d’innombrables digressions : parodies approximatives de La Main au collet, Frankenstein et Barry Lyndon ; apparitions récurrentes de Berléand en Albert Einstein, qui joue le Jiminy Cricket d’Auteuil et, cerise sur le gâteau, une ridicule intrigue parallèle où Auteuil, biologiste célèbre, fait des recherches tirées par les cheveux aboutissant à l’invention d’une miraculeuse lotion capillaire… Bref, une comédie française d’une parfaite innocuité et d’une complète inconsistance. Tous ces efforts désespérés pour livrer une typologie de l’ado d’aujourd’hui font peine à voir tant cela sonne faux.
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