Kubo et l’armure magique de Travis Knight, réalisé par les artisans du Studio Laïka pour Universal, fait presque office d’anomalie dans le paysage cinématographique en recourant à la technique traditionnelle du stop motion. Ce procédé d’animation image par image, datant des origines du cinéma, fonctionne sur le principe de la décomposition / synthèse du mouvement. Des animateurs […]
rn
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
THE EVOLUTION OF STOP-MOTION from Vugar Efendi on Vimeo.
Kubo et l’armure magique de Travis Knight, réalisé par les artisans du Studio Laïka pour Universal, fait presque office d’anomalie dans le paysage cinématographique en recourant à la technique traditionnelle du stop motion. Ce procédé d’animation image par image, datant des origines du cinéma, fonctionne sur le principe de la décomposition / synthèse du mouvement. Des animateurs disposent des personnages (poupées, marionnettes, pâte à modeler) et des objets pour figurer une scène en plan fixe, l’éclairent, impressionnent un photogramme de la pellicule, puis bougent très légèrement les éléments qu’ils souhaitent mettre en mouvement. Cette opération à l’extrême minutie, reprise 24 fois par seconde, soit environ 100 000 fois par films, offre un résultat à la fois artisanal et magique.
De la rage de King Kong chassant les avions comme des mouches au sommet de l’Empire State Building aux macchabées amoureux des Noces Funèbres de Tim Burton, des imposants ATAT de l’Empire contre-attaque aux armées de squelettes animées par Ray Harryhausen, le monteur Vugar Efendi nous convie à un fascinant voyage à travers l’histoire du cinéma, les yeux grands ouverts d’émerveillement enfantin.
{"type":"Banniere-Basse"}