Bérengère Lehembre, cofondatrice de la marque de lingerie Ysé, répond aux questions geek de Cheek.
Bérengère Lehembre défend les bonnets A comme elle tient au E de son prénom. Fermement. La singularité face à l’opulente normalité. La jeune femme de 28 ans assume sans complexe sa petite poitrine. C’est d’ailleurs pour la mettre en valeur -la sienne et celles des autres aussi- qu’elle a lancé en octobre 2012 la marque de lingerie Ysé, en tandem avec Clara Blocman, 26 ans, son associée, rencontrée sur les bancs de HEC. “Le master dédié à l’entrepreneuriat m’a apporté les outils pour concrétiser mon envie de créer une entreprise, plus important encore, de créer de la valeur directe”, précise Bérengère Lehembre. Avant d’ajouter: “Je voulais rendre mon travail passionnant.” Objectif atteint.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
La marque Ysé taille sans ménagement dans le rembourrage, sans tomber dans l’extrême du triangle sans armature. “Comme si les petites poitrines n’avaient pas besoin de maintien”, relève Bérengère Lehembre. Entre l’image de la femme plantureuse, “créée par et pour les hommes”, et l’image de l’adolescente fluette, les ensembles Ysé dessinent avec subtilité une silhouette féminine et contemporaine à la beauté naturelle. Bérengère poursuit: “En transparence, se lit l’idée de l’élégance à la française, cette élégance spontanée.” Car, “une femme n’est jamais plus belle que lorsqu’elle se respecte”.
Devant les succès répétés des ventes éphémères, le site de vente en ligne se doublera d’une boutique physique qui ouvrira ses portes à l’automne prochain dans le quartier parisien du Marais.
Les deux associées travaillent en collaboration avec une styliste freelance avec laquelle elles choisissent les matières, “avant tout pour leur toucher”, et les motifs, “directement tirés des tendances du prêt-à-porter”. Le tout se marie dans un dessin graphique aux lignes épurées. Toutes les pièces sont confectionnées en Europe: “On y tient!” Derrière, il y a cette volonté de redonner sa juste valeur au produit, tout en restant sur un prix abordable. “La force du concept nous a permis de gagner rapidement la confiance de nos fournisseurs et de nos façonniers.”
Depuis l’année dernière, la collection s’est enrichie d’une ligne pour le bain. Aussi, pour répondre aux demandes qui affluent, la marque devrait bientôt élargir son offre aux bonnets C. Enfin, devant les succès répétés des ventes éphémères, le site de vente en ligne se doublera d’une boutique physique qui ouvrira ses portes à l’automne prochain dans le quartier parisien du Marais. Une étape indispensable pour un produit qui colle autant à la peau. Ce ne sont pas les projets qui manquent, mais Bérengère Lehembre a trouvé le temps de répondre à notre entretien connecté.
Geek de la première heure ou geek formée sur le tas?
Formée sur le tas. J’ai déjà appris plein de choses. Il m’en reste encore plus à apprendre. En vrai, ce n’est pas si compliqué, il suffit de se fier à son bon sens, notamment en matière de communication Web.
Mac ou PC?
PC, à l’ancienne! J’ai une vieille bécane que je traîne depuis sept ans. Elle est infatigable. J’en suis fan. Pour rien au monde, je ne voudrais en changer. Par contre, pour tout le reste, j’ai croqué la pomme…
Appli Plans ou sens de l’orientation?
J’ai un sens de l’orientation lamentable. Sans cette appli, je serais bien incapable de m’y retrouver.
L’appli que tu as installée et que tu n’utilises jamais?
Une appli qui te guide pour faire de la gym à la maison. Les exercices que l’on ne fait jamais. (Rires.) Pourtant, j’aime beaucoup courir. J’ai d’ailleurs fait le semi-marathon il n’y a pas longtemps. Voilà encore une dynamique commune à l’équipe. On se fait régulièrement des petites virées sportives au parc Monceau, à deux pas du boulot.
Snapchat ou MMS?
Plutôt MMS. Je n’ai pas le réflexe Snapchat. En fait, je prends plus des photos pour moi que pour les autres.
Caramail, Hotmail ou Gmail?
Gmail à 100 %! Surtout avec la synchronisation, il n’y a pas mieux. Je ne saurais plus fonctionner sans.
Combien d’heures tiens-tu sans smartphone?
Cela dépend. Durant la semaine, je suis un peu addict. Mais, le week-end, je m’impose de laisser de côté mon téléphone. J’essaye vraiment de prendre du temps pour moi, en essayant de ne pas en perdre en me perdant sans l’appli Plans. (Rires.)
Ton compte fétiche sur Instagram?
Ysé, bien entendu!
Propos recueillis par Léandra Ricou
{"type":"Banniere-Basse"}