Tout a commencé par plusieurs chocs successifs.
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Malgré tout ce que nos parents nous ont dit, malgré tout ce que nos professeurs nous ont enseigné, malgré tout ce que nos employeurs et futurs employeurs nous ont promis… Non, les hommes et les femmes n’ont toujours pas les mêmes chances de parvenir un jour au sommet des entreprises. Premier choc.
Nous ne sommes pas les premiers à prendre conscience de cette inégalité persistante. Il existe même beaucoup d’associations et d’organisations, portées par les femmes pour les femmes, pour les aider à dépasser ce fameux “plafond de verre”. Sauf que ces associations sont fermées, réservées aux femmes, à celles qui ont de l’expérience, et qu’on y parle un langage qui nous est étranger: temps partiel, coaching, nounou… On ne s’y sent pas très à l’aise, pour tout dire. Deuxième choc.
Dans notre génération, il n’y a quasiment pas de différence entre ce que les garçons et les filles souhaitent et attendent de la vie.
Alors, on en parle autour de nous, avec des jeunes, des vieux, des filles, des garçons… Et on découvre quelque chose de totalement nouveau. Dans notre génération -la génération Y donc, on n’écrit pas dans Cheek pour rien!-, il n’y a quasiment pas de différence entre ce que les garçons et les filles souhaitent et attendent de la vie. Troisième choc, positif, celui-là, plutôt du genre “Eurêka!”.
Et, ce que les jeunes veulent tient en deux mots: un bon équilibre des vies et profiter au maximum, à chaque instant. Alors, si les garçons et les filles veulent la même chose, on se dit que ça ne sert peut-être à rien de faire des actions par des filles, pour des filles, sur des sujets de filles. On décide de travailler entre Yers (sans souci du sexe), de mener des actions sur mesure dans lesquelles les garçons et les filles se reconnaissent, de créer un monde 100% mixte, où le sexe n’est pas un point bloquant pour qui a envie d’atteindre ses objectifs.
On passe de la lutte pour l’égalité à la mixité, un état de fait où filles et garçons ont les mêmes chances de réaliser leurs rêves.
On passe de la lutte pour l’égalité à la mixité, un état de fait où filles et garçons ont les mêmes chances de réaliser leurs rêves, pour peu qu’ils s’en donnent les moyens. En plus de deux ans d’existence, nous avons recruté plus de 20 personnes, agrégé les forces vives d’une quinzaine d’entreprises -principalement du CAC40-, construit trois (et bientôt quatre) colloques de 300 personnes, organisé un défilé de mode et un concert, tourné un clip à moto, voyagé en Suisse, aux Etats-Unis et en Afrique du Sud, sensibilisé des milliers de Yers à la mixité, accueilli au sein de notre Clüb plus de 100 étudiants… Tout ça pour rendre plus belle la vie au bureau des femmes, des hommes, des jeunes, des vieux…
Et on n’a pas l’intention de s’arrêter là!
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