On a lu pour vous cet article du Telegraph sur ces entrepreuneures qui ont dû imaginer un homologue masculin pour contourner le sexisme.
“Penelope Gazin et Kate Dwyer, à l’origine du marché d’art en ligne Witchsy ont imaginé et créé un troisième cofondateur Keith Mann, qu’elles ont utilisé pour correspondre avec les développeurs et designers masculins.
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L’idée est venue après le constat que les développeurs et designers, qui étaient pour la plupart du temps des hommes, utilisaient un ton condescendant avec elles. Par exemple, il est arrivé qu’un développeur commence un mail avec un ‘Okay, girls’. Un autre a tenté de supprimer leur site Internet après que Gazin ait refusé son offre de rendez-vous amoureux. […]
Ça me prenait parfois des jours pour obtenir une réponse, mais Keith n’obtenait pas seulement une réponse et une mise à jour de statut, il lui était aussi demandé s’il désirait autre chose ou s’il avait besoin d’aide pour quoi que ce soit.”
Interrogées par le magazine américain Fast Company, Penelope Gazin et Kate Dwyer révèlent comment il leur a été nécessaire d’inventer un collègue masculin pour faire décoller leur boîte, Witchsy. En signant leurs mails du nom de Keith Mann, les deux entrepreneures installées en Californie ont vu s’effacer les comportements condescendants, sexistes et irrespectueux des hommes auxquels elles s’adressaient. Cette histoire invraisemblable a depuis traversé l’Atlantique pour intéresser les sites des quotidiens britanniques The Guardian et The Telegraph. L’entreprise Witchsy a été montée dans la Silicon Valley, qui -après les scandales concernant Google ou Uber– commence à se forger une solide réputation de terre sexiste.
À lire le plus rapidement possible sur le site du Telegraph.
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