Movements, le nouvel album du trio anglais We Have Band, sort le 28 avril. Avant que Darren Bancroft et le couple Thomas et Dede Wegg-Prosser ne repartent sur la route en mai, cette dernière a répondu à notre questionnaire “On Tour”.
L’endroit le plus éloigné de chez toi où tu as joué?
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L’Australie ou le Brésil. Je suis originaire de Manchester mais je vis à Londres, tout comme Tom et Darren.
Et le plus près?
Au Notting Hill Arts Club, à trois minutes de chez nous. De là-bas, on pouvait voir la porte de notre maison.
L’album idéal à écouter sur la route?
Meddle, de Pink Floyd. Parfait pour s’endormir ou rêvasser.
Le livre idéal à glisser dans ses bagages?
Récemment, j’ai lu How Music Works de David Byrne et C’est Chic, qui est l’autobiographie de Nile Rodgers. Mais dans le van, je privilégie les livres audio car bouquiner me donne la nausée. J’écoute par exemple des livres de Sarah Waters, comme La Ronde de nuit ou Du bout des doigts.
Le film ou la série sur mesure pour regarder dans le camion?
Lors de notre dernière tournée, on a regardé la totalité de The Wire. C’est l’une de mes séries préférées.
Si tu pouvais tout te permettre, tu demanderais quoi dans ta loge?
Un massage pour tous après chaque concert. Mais attention hein, dans des cabines séparées! Et un gommage du visage aussi; après avoir transpiré, c’est bien de se nettoyer les pores.
En vrai, que demandes-tu?
Vraiment rien d’extraordinaire. En Allemagne, on a même reçu une récompense pour la simplicité de nos riders (Ndlr: dans le jargon des tournées, le “rider” est le document sur lequel les groupes listent leurs desideratas techniques et ce qu’ils veulent dans leurs loges).
“Ce qui arrive sur la route reste sur la route”: qu’est-ce qui est resté sur la route?
No comment!
Quand tu prends l’avion, qu’est-ce que tu gardes toujours avec toi en cabine?
Un casque, un oreiller de voyage, un masque, une bouteille d’eau et des boules Quies. En tournée, prendre l’avion est l’une des rares opportunités de dormir, alors on en profite. On ne s’assoit jamais les uns à côté des autres, on demande des hublots, on ignore les plateaux repas et les boissons et généralement, on s’endort avant même que l’avion ait décollé.
Ton anecdote de tournée la plus incroyable?
On a joué au Festival de jazz de Montréal et on s’est retrouvés dans une pièce avec Chaka Khan. Une télé diffusait la vidéo de I Feel For You et elle s’est mise à chanter par-dessus. C’était fou, elle chantait exactement comme sur l’enregistrement, c’était tout simplement parfait.
Quelle est la première chose que tu fais quand tu rentres chez toi?
Je lance une machine et je vais chez Coffee Plant, mon café préféré sur Portobello Road.
Propos recueillis par Faustine Kopiejwski
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