La Fédé est une entité auto-proclamée haute autorité de la mode et du bon goût qui dispense ses conseils pleins de bonne volonté en toute mauvaise foi. Elle s’invite désormais sur Cheek Magazine pour prêcher la bonne parole vestimentaire.
Partez du principe que d’une manière générale, le lycra craint. C’est-à-dire qu’à la limite, si vous avez 12 ans et que vous faites de la GRS, on peut passer au-delà. Idem si vous faites du yoga dans une salle obscure envahie d’encens, vous êtes manifestement trop concentrée sur votre équilibre intérieur pour vous soucier de votre aspect extérieur. Mais en dehors de ces deux exceptions, c’est une matière qui entre directement dans la liste des interdits sans passer par la case départ et sans toucher 20 000 francs. Cette blague est nulle? Voyez ça comme l’équivalent textuel de la robe en lycra.
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Pourquoi NON
Le lycra est collant, le lycra fait transpirer, le lycra a le reflet irisé des stands de marchés de banlieue.
Ainsi, la Fédé ne saurait exprimer avec exactitude l’attentat visuel que constitue la ROBE en lycra qui implique donc que le corps entier soit comme englué dans ces fibres élastiques.
En somme, la robe en lycra réussit l’exploit de faire ressembler n’importe qui à une escort cheap.
L’expression “corps entier” est un soupçon exagéré puisque le lycra laisse parfois voir davantage et sert à confectionner de grands châles dont les bords sont ensuite cousus, voire simplement noués ça et là par des psychopathes en recherche de sensations fortes, qui poussent parfois le vice jusqu’à coller sequins ou chaînettes dorées sur ces créations honnies qui partaient déjà mal dans la vie. En somme, la robe en lycra réussit l’exploit de faire ressembler n’importe qui à une escort cheap. Eva Longoria ou votre voisine de palier, même combat.
Pourquoi OUI
On reconnaîtra donc là le seul et unique point positif de la robe en lycra: la démocratisation de la laideur.
À vous de voir si votre abnégation va suffisamment loin.
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