La Fédé est une entité auto-proclamée haute autorité de la mode et du bon goût qui dispense ses conseils pleins de bonne volonté en toute mauvaise foi. Elle s’invite sur Cheek Magazine pour prêcher la bonne parole vestimentaire.
Depuis plusieurs années, chaque automne, un fléau s’abat sur la ville. Le froid? La nuit? La rhinopharyngite? Naturellement. Mais aussi le retour de l’injonction à porter des cuissardes. La Fédé n’est pas complètement contre la cuissarde en elle-même, mais, au-delà d’une tendance évidente à la vulgarité, sa capacité à mettre en valeur un pourcentage de la population féminine peu ou prou équivalent à 0,18% ne devrait pas autoriser cette surmédiatisation.
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Pourquoi non
Difficile de généraliser, la cuissarde, comme vos cuisses, se décline en une infinité de tailles et de formes. Disons qu’on peut d’ores et déjà bannir la cuissarde “originale” qui vous fait ressembler à un robot doté de jambes artificielles, à un pêcheur breton ou à un mousquetaire.
La cuissarde semble devoir se porter essentiellement avec un short mais sans collant, donc dans un espace météorologique propre à la cuissarde.
Au-delà de ces modèles qu’on pourrait qualifier de “hardcore”, les inconvénients de la cuissarde peuvent plus généralement s’organiser ainsi: la cuissarde plate tasse, la cuissarde trop serrée fait apparaître des bourrelets sur des gens qui ont un indice de masse graisseuse proche de 0, la cuissarde fait ressembler Penelope Cruz à un petit tas.
Enfin, la cuissarde semble devoir se porter essentiellement avec un short mais sans collant, donc dans un espace météorologique propre à la cuissarde.
Pourquoi oui
Un bon capital génétique, un savant calcul de proportions hauteur/largeur, une matière souple, une couleur sobre, une tenue simple, un cierge à Notre-Dame et avec un peu de chance tout se passera bien.
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