Lancé il y a quelques semaines sur le compte Instagram de la militante féministe Anna Toumazoff, le hashtag #UberCestOver est en passe de faire vaciller l’appli de VTC en France, alors que celle-ci a déjà essuyé plusieurs scandales à l’étranger, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre. Après avoir permis de mettre en lumière l’histoire de Sonia et Noémie, deux utilisatrices agressées par le même chauffeur à Strasbourg à 2 ans d’intervalle, le hashtag réunit désormais des dizaines de témoignages d’agressions sexuelles par des chauffeurs Uber.
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Tandis que Marlène Schiappa doit rencontrer l’entreprise américaine aujourd’hui, le collectif Collages Féminicides a mené plusieurs actions hier soir, pour recouvrir les bâtiments d’Uber et les murs de 8 villes en France de messages dénonçant l’attitude de l’entreprise. “Non content de faire disparaître toutes les preuves existantes des courses durant lesquelles les passagères ont subi des agressions sexuelles, Uber a également supprimé de ses réseaux sociaux tous les témoignages de femmes victimes de violences lors d’une course, ainsi que ceux relatant des faits d’agressions homophobes et transphobes”, écrit le collectif dans son communiqué de presse.
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