Reconnu coupable de “viol à distance” pour avoir contraint une adolescente de 15 ans à l’autopénétration: une première en Belgique.
C’est un cas de cyberharcèlement d’une rare envergure que jugeait aujourd’hui la 54ème chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles. “Ce matin, un jeune homme de 25 ans ayant harcelé de nombreuses jeunes adolescentes sur les réseaux sociaux pendant près de 5 ans a été reconnu coupable d’attentats à la pudeur, d’incitation à la débauche, et de plusieurs autres préventions dont le viol”, peut-on lire sur le site de la RTBF.
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Parmi les différents chefs d’inculpation, le jeune homme a été reconnu coupable de “viol à distance” -une première en Belgique-, pour avoir contraint une adolescente de 15 ans à l’autopénétration. ‘‘‘Même s’il n’y a eu aucun contact physique, c’est un viol’, a déclaré le tribunal. ‘Il n’y avait pas de consentement et il a manipulé la jeune fille par un véritable chantage. Il l’a donc forcée à se pénétrer digitalement.’”, rapporte le site belge 7sur7.
Sans en citer le nombre exact, le site de la RTBF parle de “plusieurs” jeunes adolescentes harcelées entre 2011 et 2016. “Caché derrière plusieurs faux profils Facebook, il demandait à ces nombreuses jeunes femmes, dont la plus jeune était âgée de 13 ans, de s’adonner à des pratiques sexuelles en vidéo mais aussi de lui envoyer des photographies. Si elles refusaient, il menaçait de publier des images d’elles, dénudées”, explique quant à lui le quotidien La Libre.
Après la condamnation en France des cyberharceleurs de Nadia Daam, ce nouveau verdict démontre que l’impunité derrière l’écran n’est plus de mise. Et c’est tant mieux.
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