Laurence Arné, notre invitée spéciale sur Cheek aujourd’hui, avait envie que l’on parle de son coup de coeur mode du moment: Vadim. Nous avons posé quelques questions à sa fondatrice, Élodie Banier.
“Elles sont chics, confortables, made in Paris et fabriquées en édition limitée.” C’est en ces termes élogieux que Laurence Arné, notre invitée spéciale aujourd’hui sur Cheek Magazine, décrit les vestes Vadim -uniquement disponibles en ligne-, la marque lancée par Élodie Banier en novembre 2014. Nous avons posé quelques questions à cette créatrice parisienne de 39 ans.
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Qu’est-ce qui a motivé le lancement de ta propre marque?
Je suis issue d’une famille d’entrepreneurs: une mère architecte d’intérieur, un père photographe, un beau-père financier et l’un de mes frères a sa propre agence de production. Je suis entourée d’entrepreneurs à la fibre plutôt artistique. Je me suis donc lancée assez naturellement dans cette aventure après avoir fait pas mal de choses différentes: j’ai travaillé 10 ans en agence de design dans le packaging, j’ai été wedding planner et ensuite j’ai bossé dans une agence d’évènementiel. Vadim, c’est mon bébé, j’ai lancé cette marque seule, je n’en suis qu’à mes débuts. En un an, j’ai présenté quatre collections à Paris et une à Hong Kong et j’espère que ça ne s’arrêtera pas là.
Pourquoi avoir choisi de décliner uniquement la veste dans tes collections?
J’ai été très motivée par l’histoire d’un mono-produit et plus particulièrement par celle de la veste car je trouve que c’est un produit très intéressant. La veste est un vêtement basique et pourtant, elle peut faire toute la différence. Elle raconte quelque chose et elle peut aussi bien plaire à des vingtenaires qu’à des quinquas. Je me suis appuyée sur une styliste pour travailler la coupe de ma veste. Je voulais un vêtement très confortable puisqu’on la porte du matin au soir: pas d’épaulettes pour ne pas être étriquée si l’on porte un manteau par-dessus, ni de zip ou de boutons mais des poches pour qu’elle soit pratique. Depuis peu, j’ai lancé une autre forme, la veste chemise, qui se porte comme un trench.
Laurence Arné en Vadim – Instagram/vadim_paris
En quoi tes vestes sont-elles spéciales?
Mon point fort, c’est la recherche et l’association de matières. Je récupère tous les tissus dans des ateliers qui fournissent de grandes maisons comme Hermès, Fendi ou Lanvin. À chaque fois, ce ne sont que de petits métrages donc je fais deux ou trois vestes maximum avec. C’est pour cette raison qu’elles sont pratiquement uniques. Je joue systématiquement avec la doublure: l’une des vestes emblématiques de Vadim, c’est une veste courte en velours de soie avec une doublure en wax.
Pourquoi le prénom Vadim?
Je souhaitais un prénom masculin pour ma marque car la veste fait partie à l’origine du vestiaire masculin. C’est également un hommage à Roger Vadim qui est assez inspirant car c’était un ambassadeur de la séduction; il a joué avec les plus belles femmes et en a séduit plus d’une.
La prochaine étape, c’est quoi?
Une vente fin avril, début mai dans un pop-up store à Paris et une autre à Londres en septembre!
Propos recueillis par Julia Tissier
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