On a lu pour vous cette tribune rédigée par des ancien·ne·s élèves des grandes écoles de commerce françaises, qui dénoncent les agressions sexistes, racistes et homophobes qu’elles et ils ont subies, et on vous la recommande.
“Nous aussi, nous avons fait l’objet d’assauts insistants et non consentis de la part de camarades de promos, alcoolisés ou non.
Nous aussi, nous avons subi le «slut-shaming».
Nous aussi, nous avons eu peur de sortir de nos chambres certains soirs.
Nous aussi, nous avons été suivi·e·s jusqu’à notre porte.
Nous aussi, nous nous sommes enfermé·e·s à clé.
Nous aussi, nous avons retrouvé notre chambre saccagée.
Nous aussi, nous avons subi ou été témoins d’agressions sexuelles.
Nous aussi, nous avons subi ou été témoins de viols.
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(…)
A toi, qui as abusé ou abuses encore de ta position, toi qui as humilié ou humilies encore ‘pour le fun’, toi qui traites tout ce qui est différent avec violence et condescendance: on sait qui tu es, on te connaît, on ne t’a pas oublié. Mais maintenant, à défaut d’’ouvrir nos chattes‘, on ne fermera plus notre gueule.”
L’enquête publiée par Mediapart au début du mois a visiblement réveillé des mauvais souvenirs parmi les ancien·ne·s des grandes écoles de commerce françaises qui ont décidé de publier ce 16 janvier une tribune dénonçant à nouveau le climat délétère qui règne dans les écoles de commerce et dont les principales victimes sont encore et toujours les femmes et les minorités. Et si les campus étaient en train d’entamer leur #MeToo?
A lire le plus vite possible sur le site de Libération.
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