Cheek passe en revue (de Web) une actu internationale.
Dans sa biographie du réalisateur John Hughes, le critique Kirk Honeycutt évoque les coulisses du film The Breakfast Club, un classique de la comédie américaine pour adolescents, qui fête cette année ses 30 ans. Il révèle, dans un article du Vanity Fair américain, comment Molly Ringwald et Ally Sheedy, les principales héroïnes du film, ont réussi à convaincre le réalisateur d’ôter de son scénario une scène sexiste. À en croire le Daily Life, sans l’impulsion créative des deux stars, The Breakfast Club aurait été très différent.
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Comme l’explique Kirk Honeycutt, Hughes avait imaginé une scène où les membres du Club auraient découvert un judas donnant sur le vestiaire des femmes. Le groupe aurait jeté un oeil à la coach de l’équipe de natation synchronisée, qui serait apparue seins nus. Durant les répétitions, les deux jeunes actrices ont émis des réserves face à cette scène de nudité gratuite. Au moment de tourner, John Hughes cherchait encore quel ton donner à ses films, a confié la coproductrice Michelle Manning à Kirk Honeycutt.
Suivant les conseils des deux jeunes femmes, John Hughes réécrit donc la scène. De l’avis du Daily Life, l’homme qui a touché des millions de jeunes avec ses films, aurait pu, au passage, leur attribuer un peu de son mérite.
Si l’auteur est aujourd’hui connu pour ses portraits subtils d’une jeunesse troublée, Hughes a passé ses premières années à travailler pour National Lampoon, magazine humoristique à tendance salace. Il avait donc un certain penchant, comme on peut le lire dans le Daily Life, pour l’utilisation du mot “putain” à toutes les sauces, pour les “sexcapades” et les multiples gros plans de poitrine.
Suivant les conseils des deux jeunes femmes, John Hughes réécrit donc la scène. De l’avis du Daily Life, l’homme qui a touché des millions de jeunes avec ses films, aurait pu, au passage, leur attribuer un peu de son mérite. Ce réalisateur a renouvelé le genre de la comédie américaine pour adolescents en parlant à ces derniers, “comme à des adultes”, rappelle le Vanity Fair.
Julie Jeunejean
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